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14 juin 2010

Alice ou les miracles du cinématographe

Les programmes improvisés sont souvent les plus réussis et j'en ai encore eu la preuve hier après-midi. J'ai assisté, dans le cinéma parisien qui doit avoir la plus petite façade sur rue (Mouffetard) à un film qui m'a époustouflée. La projection fut suivie d'une discussion de filles en terrasse sur une jolie placette du 5e arrondissement où nous avons vu passer, aller et retour, Jean-Paul Gaultier, se promenant seul, tout simplement et sans lunettes noires !

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Le film était la version de Tim Burton d'"Alice au Pays des Merveilles". 

alice_au_pays_des_merveilles_bande_annonce_feerique1

Comme je l'ai déjà dit, je vois souvent les films en retard... ça se confirme... Je ne l'ai pas vu en 3D, mais j'ai été subjuguée par la beauté des images de synthèse. Je sais que j'ai l'air de débarquer de Mars en disant ça... mais il faut dire que je ne suis pas habituée à voir des films presque exclusivement constitués d'images de synthèse. Cela évite d'être blasé et préserve un émerveillement enfantin ! Mes expériences se limitent à celles qui sont utilisées pour les effets spéciaux de films "normaux" et si j'ai vu la 2nde trilogie "Star Wars", ou celle du Seigneur des Anneaux, je n'avais jamais été autant entraînée à l'intérieur de ce monde virtuel, je n'y avais jamais autant "cru". Il faut dire que j'avais beaucoup plus d'affinités avec l'esthétique du film de Burton qu'avec celle des précédents. J'ai été enchantée alors que, enfant, l'univers de Lewis Carroll me mettait mal à l'aise et je n'ai jamais aimé le dessin animé de Disney qui me faisait peur... je crois que j'étais plus cartésienne à l'époque que maintenant ! Pourtant, autant je détestais l'absurde (est-ce le bon mot ?) de Carroll autant j'adorais (et adore toujours) le non-sense de Tex Avery... allez comprendre !?! Le film m'a permis de mieux appréhender la richesse des significations et de la poésie de ce "Wonderland". Bref, si le scénario de la version 2009 est un beau conte pour enfants qui a, semble-t-il déçu certains aficionados du livre, mais pas tous comme le prouve l'avis de mon amie P., le film est visuellement extraordinaire et burtonien quoiqu'on en dise. La forte personnalité du réalisateur s'est, je le pense, quelque peu effacée pour se mettre au service d'une oeuvre "hénaurme" et de l'esprit du studio Disney.

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P. et moi avons adoré le Cheshire Cat, trop mignon, tout duveteux avec ses grands yeux bleus et sa capacité à se mouvoir délicatement dans les airs et à disparaître imperceptiblement.

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L'oeuvre de Lewis Carroll se prête idéalement aux innovations ou prouesses technologiques, comme on peut le voir dans le premier opus cinématographique datant de 1903, réalisée par Cecil Hepworth et Percy Stow, pionniers anglais du septième art. Moins de dix ans après l'apparition de ce dernier, les premiers effets spéciaux étaient maîtrisés.

L'évolution du cinéma en un siècle fut absolument vertigineuse. Il est toujours intéressant de voir d'où l'on est parti pour ne pas être blasé par les réalisations actuelles.

 

 

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