Claude Chabrol, 1930-2010
La meilleure façon de rendre hommage à un artiste, c'est de voir ses oeuvres, d'en parler et de les faire connaître. J'aimais bien la personnalité que les médias nous donnaient à voir, sa truculence, son intelligence, son ironie, sa grande culture cinématographique. J'ai lu quelques-uns de ses écrits de l'époque "critique". Je suis touchée par sa disparition par ce qu'il représente dans l'histoire du cinéma. Un des "jeunes turcs" principaux de la Nouvelle Vague avec Truffaut et Godard. Grande truffaldienne, je connais peu l'oeuvre de Chabrol, n'ayant vu que 5 de ses films, et aucun de sa période "Nouvelle Vague". Mais je peux chaudement recommander mes préférés pour l'instant, chefs-d'oeuvres de noirceur, d'analyse sociale et psychologique, de tension dramatique : "Que la bête meure", "Le boucher" et "La femme infidèle".
Je profiterai moi-même des cycles que ne manqueront pas de proposer nos petits cinémas parisiens pour découvrir ses 2 films fondateurs que je regrette de ne pas avoir encore vu : "Le beau Serge" et "Les cousins".