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22 avril 2019

Les films du mois d'avril

Pour essayer de vous parler plus régulièrement de cinéma, je me dis que je pourrais faire un petit bilan mensuel avec de courtes impressions. Voici donc quelques mots sur les 5 films vus au cinéma ce mois-ci. Tous très différents mais tous de qualité. Une immersion légère à New York, une autre, terrible, en Ukraine, un retour vivifiant dans les années 60 et 70 et enfin le portrait de deux femmes icônes, capricieuses et touchantes au destin fascinant, Marilyn Monroe et Marie-Antoinette

2 days in New York

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Un film sympathique, dans la veine Woody Allen qui trouve sa personnalité propre.

La terre outragée

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Mon coup de coeur du mois. Un film très beau, tant dans la forme que sur le fond. On vit la catastrophe de Tchernobyl de l'intérieur, c'est-à-dire qu'on n'en voit que des effets épars, sur la nature, les animaux et les hommes 

Cloclo 

cloclo

Je ne suis pas une experte des films biographiques car je ne cours pas trop après, je n'ai par exemple vu ni "La môme", ni "Gainsbourg, vie héroïque". Mais là, il faut bien dire qu'il s'agissait d'un chanteur ayant bercé mon enfance et dont j'aime les chansons. Le film relate toute la vie, je dis bien toute, y compris une "scène de la douche" qui ne deviendra pas mythique comme celle de "Psychose" quoiqu'elle fut aussi tragique – scène à mes yeux, en trop. Mis à part cette dernière et une autre, la création en 5 mn des paroles de "Comme d'habitude", qui m'a parue un peu "grosse", j'ai beaucoup apprécié ce film qui distille les chansons avec parcimonie et toujours à bon escient, en relation étroite avec les étapes de la vie et de la carrière du chanteur. On se rend d'ailleurs compte (enfin en ce qui me concerne, je le savais plus ou moins, mais là, cela devient évident) à quel point certains des tubes de l'artiste sont autobiographiques.

My week with Marilyn

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Ce n'est pas un film biographique puisqu'il ne retrace que quelques semaines de la vie de Marilyn Monroe, plus exactement le tournage du "Prince et la danseuse" de Laurence Olivier, qui se déroula en Angleterre aux studios de Pinewood en 1956.  Je ne suis pas une grande fan de Marilyn Monroe, mais j'aime bien certains de ses films (ceux de Wilder évidemment et aussi "Rivière sans retour", "Niagara" et "The Misfits"). Son destin m'intéresse et me touche. Plus que la bluette racontée par le narrateur-protagoniste du film qui, 3e assistant sur le tournage du "Prince et la danseuse", a pu approcher la star et vivre une sorte d'histoire avec elle, c'est le making-off du film de Laurence Olivier qu'on découvre ici qui m'a vraiment intéressée. La confrontation entre les méthodes de travail des acteurs anglais, monuments shakespeariens, et celles de Marilyn, en pleine période "Méthode" de l'Actor's studio qui ne se déplaçait pas sans l'épouse de Lee Strasberg, directeur de la célèbre école new yorkaise, est passionnante et amusante. Avide de reconnaissance

Les adieux à la reine 

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Deux problèmes pour moi dans ce film : Léa Seydoux qui m'insupporte, tant physiquement que par son jeu, et un parti pris historique qui me semble discutable. Tout simplement parce qu'en juillet 1789, Marie-Antoinette est, me semble-t-il, plus une mère de 34 ans qui vient de perdre, 2 mois auparavant, son fils aîné, qu'une femme soumise à une amitié passionnelle, qui a bien existé (jusqu'où, on ne le saura certainement jamais), mais a connu son pic quelques années auparavant.

J'ai également été gênée par un défaut que partagent quasiment tous les films historiques aujourd'hui (même la Princesse de Montpensier pourtant excellent) : les dialogues dont la substance ne correspond pas au parler de l'époque et dont la façon qu'ont les comédiens de les dire est trop contemporaine (sauf ceux de la vieille école tel Michel Robin). Le français du XVIIIe n'a pourtant rien d'incompréhensible. En fait, de ce côté là, il semble que certains téléfilms soient meilleurs, voir la série "Nicolas Le Floch" particulièrement bien écrite. Pour revenir au "Adieux à la reine", je n'ai pas été envoûtée et je me suis parfois ennuyée. Des points positifs néanmoins : l'esthétique du film résidant dans ses costumes, son éclairage, son cadrage ; la reconstitution de la vie à Versailles et particulièrement dans le Grand Commun. 

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