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2 octobre 2019

La belle rentrée du cinéma français

Il y a bien longtemps que je ne vous ai pas parlé cinéma... et pourtant j'ai vu pas mal de films en juillet, août et septembre. Des anciens et surtout des nouveaux, avec une belle moisson du côté du cinéma français en septembre. Le cinéma américain est beaucoup trop au blockbuster et aux supers-héros ces temps-ci, ce qui ne m'attire pas du tout... Heureusement la variété est européenne ou proche-orientale, ou à chercher dans le passé. Alors voici un petit récapitulatif des films que j'ai vus en salles durant l'été et jusqu'à cette fin septembre : en raison du grand nombre de films, je n'en dirai à chaque qu'un petit mot.

Nouveautés

Les films français sont ceux que j'ai le plus appréciés, pour leurs qualités visuelles, leur écriture et leur interprétation. Trois films ô combien différents qui rassurent sur la capacité de créativité de nos auteurs.

- La guerre est déclarée. Une histoire éprouvante traitée légèrement comme l'ont dit tous les critiques avant moi. Une manière très "Nouvelle vague" et particulièrement truffaldienne (voix off, musique de Delerue, ellipses et jeu des acteurs) agrémentée de toutes sortes de trouvailles de mise en scène ou technique originales dans leur accumulation. Une variation usant très efficacement de la musique et des chansons pour souligner une aventure humaine que personne ne souhaite connaître : la lutte contre la maladie de son enfant. Une plongée marquante dans l'univers de la maladie, invasive et injuste, avec en point d'orgue la question essentielle : pourquoi ?

- Tu seras mon fils. Un très beau film de facture classique dont l'interprétation est en tous points magistrale et dont l'histoire cruelle de bout en bout vous bouleverse. En plus, là aussi, une plongée passionnante et envoûtante dans le monde méconnu et fantasmé de la viticulture bordelaise.

- Les bien aimés. Mon premier film de Christophe Honoré. C'est le jeu de Chiara Mastroianni qui m'a surtout emballée ici, ainsi que l'histoire qui tourne autour de son personnage. Ludivine Sagnier m'a un peu horripilé. Le seul film dans lequel elle m'a convaincue est "Crime d'amour".

Du bon film américain de production courante, qui se laisse voir, qui donne du plaisir, qu'il s'agisse de suspens de science fiction, de comédie un peu grasse ou de comédie romantique, mais qui use de ficelles qu'on commence à connaître par coeur... 

- Super-8

- Comment tuer son boss

- Crazy, stupid, love.

Mais du moins, cela permet de se détendre entre deux sujets lourds français... ou étrangers, j'ai nommé Melancholia et Tree of life dont j'ai déjà un parlé ici.

- Une séparation. Que dire qui n'a pas été dit sur ce film passionnant, universel et soulevant des dizaines de questions philosophiques. Et une grande compassion pour les femmes iraniennes et en général pour les femmes voilées : en plus de subir les difficultés universelles de la vie (divorce, difficultés économiques, maladie...) elles subissent la double peine de cet enfermement inique et abusif qui les humilie et les rabaisse en permanence.

- La piel que habito

- Habemus papam

Ressorties

- Le mépris : monument de la Nouvelle vague que je n'avais encore jamais vu mais dont je connaissais déjà par coeur la magnifique musique de G. Delerue. Un exercice de style visuel qui ouvrait plein de portes à la création cinématographique, un hommage au cinéma et à sa  la rencontre de deux mythes, l'un naissant, l'autre consacré : BB et F. Lang.

- A la recherche de Garbo

- Le mur invisible

 

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