Un mot en passant...
Je ne sais pas quand je ressortirai la tête de l'eau... les cours s'enchaînent et il y a toujours quelque chose à faire en plus (une préparation de colloque, des recherches pour mon autre boulot, la qualification du CNU, le pôle emploi...). En plus il y a des colis suspects dans le RER qui me font arriver en retard au travail... le sol glissant qui m'empêche de rallier rapidement la fac et creuse le retard, des étudiantes qui gloussent quand j'oublie de relier l'ordinateur au vidéo-projecteur (quand je pense que j'aurais fait exactement la même chose quand j'étais à leur place... peut-être plus discrètement). Heureusement, il y a des petits plaisirs qui apportent quelques compensations. Des étudiantes qui ont aimé leur sujet d'exposé et se sont montrées enthousiastes, une autre qui est contente d'avoir appris des choses sur Christine de Pisan qu'elle a découverte en tant que "féministe médiévale" grâce à son sujet d'exposé ; une conférence dans le confortable auditorium de la BnF avec en vedette mon auteur vivant préféré : Jean-François Parot. Aussi agréable à écouter qu'à lire. Il faudra que je me décide tout de même à rédiger un billet sur ses livres (les enquêtes de Nicolas *Le Floch, bien plus qu'un simple "policier historique") pour vous conseiller de les découvrir. Mais l'admiration me rend timide et me fait craindre de ne pas être à la hauteur pour vanter ses mérites.
Et puis il y a la perspective de jeudi : une journée à Nancy pour parler dans un colloque avec après-midi de visite libre de la ville... programme établi bien avant que je sache que ce jour serait le plus froid d'une période glaciale.... Bon, alors je ferai le tour de la place Stanislas et puis je ferai une chose que je ne fais presque jamais à Paris (enfin, je compte me rattraper une fois le semestre terminé) : passer un moment cosy devant un bon chocolat chaud (et sûrement une bonne pâtisserie) dans un bon salon de thé. J'ai déjà repéré ma cible au coeur de Nancy. Je vous en dirai des nouvelles.... en croisant les doigts pour que les intempéries ne stoppent pas le TGV en rase campagne....
Bien, à très vite avec quelques photos de ce mini-voyage !